Bio

Ophélie Véron est chercheuse en géographie et titulaire d’une fellowship du Leverhulme Trust à l’Université de Sheffield (Royaume-Uni). Ancienne élève de l’Ecole Normale Supérieure de Paris, diplômée de l’Université d’Oxford et de la Sorbonne, elle est titulaire d’un doctorat en géographie, obtenu en 2015 à University College London. Elle a par ailleurs travaillé comme enseignante à Sciences-Po Paris. Dans sa thèse de doctorat, elle a examiné les questions de pouvoir et de résistance dans les villes divisées.

Après un an de césure du monde académique pour travailler dans le secteur associatif, Ophélie Véron a rejoint en 2016 l’Université Catholique de Louvain, en Belgique, où elle a poursuivi ses recherches sur les mouvements sociaux et la contestation urbaine. Ses enquêtes sur le mouvements végane et animaliste lui ont permis d’approfondir la question des pratiques alimentaires alternatives.

Ophélie Véron a rejoint l’Université de Sheffield en novembre 2018, où elle travaille sur les géographies critiques de la race, de la classe et du genre dans les mouvements alimentaires et environnementaux. En 2022, elle rejoindra le Center for Metropolitan Studies de l’Université Technique de Berlin grâce à l’obtention d’une bourse Marie Skłodowska-Curie.

 

Recherche

La recherche poursuivie par Ophélie Véron s’articule autour de divers thèmes :

  • « La ville alternative est-elle une ville juste ? » Son projet de recherche actuel tente de comprendre comment les villes peuvent devenir environnementalement plus durables et socialement plus justes. Ce projet explore les géographies intersectionnelles des pratiques alternatives dans l’espace urbain, en se concentrant empiriquement sur les mouvements alimentaires et les espaces éco-anarchistes à Berlin et Paris.
  • Pouvoir, résistance et divisions urbaines : en s’appuyant sur son travail doctoral, Ophélie Véron s’intéresse aux relations de pouvoir et aux processus de ségrégation et contestation au sein de l’espace urbain.
  • Géographies anarchistes : ses recherches sur les pratiques alternatives et le militantisme du quotidien l’ont menée à analyser les structures et principes anarchistes, en particulier l’entraide, l’auto-gestion, les politiques préfiguratives et le concept de total liberation.
  • Vegan Geographies : à travers cette nouvelle perspective de recherche, Ophélie Véron s’intéresse à la manière dont la géographie peut nous aider à comprendre le véganisme critique et la praxis végane, tout en questionnant l’intersection des systèmes d’exploitation des animaux humains et non-humains dans la société.